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Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé, mardi 13 mai, avoir saisi la justice pour des « gestes et des symboles » repérés lors d’une manifestation à l’appel d’un groupe d’ultradroite, le week-end dernier à Paris.

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Environ un millier de militants d’ultradroite ont défilé, samedi après-midi dans la capitale, à l’appel du Comité du 9 mai pour commémorer la mort d’un activiste d’extrême droite, Sébastien Deyzieu, en 1994.

Interpellé lors de la séance de questions au gouvernement sur des « symboles de haine » renvoyant à « l’idéologie fasciste » au sein du défilé, notamment repérés par le quotidien Libération, Bruno Retailleau a assuré à l’Assemblée nationale que son ministère a « visionné les vidéos » et a procédé à un signalement à la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale « pour des gestes et des symboles qui, à notre avis, tombent sous le coup de la loi ».

« Nous avons signalé (…) un certain nombre d’individus, notamment les individus chargés du maintien de l’ordre du défilé d’ultradroite, qui ont défilé visages masqués, cagoulés. C’est un délit », a-t-il également déclaré. Dans une vidéo publiée par Libération, on voit par exemple une croix gammée tatouée sur le bras d’un des manifestants.

Encadrés par un service d’ordre encagoulé et surveillés par d’importants effectifs des forces de l’ordre, certains participants à la manifestation arboraient des croix celtiques ou des tee-shirts évoquant l’iconographie nazie, ainsi que la mouvance hooligan, avait également constaté l’AFP.

La préfecture de police de Paris avait initialement interdit cette manifestation annuelle en arguant d’un risque de troubles à l’ordre public. Mais le tribunal administratif de Paris a suspendu cette mesure, estimant notamment que « la même manifestation organisée l’année dernière n’avait donné lieu à aucune poursuite de manifestants ».

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Le Monde avec AFP

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