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C’est le paradoxe habituel des négociations sur le climat : elles progressent lentement – lorsqu’elles ne reculent pas – alors que l’urgence climatique s’aggrave vite. Les pourparlers internationaux de Bonn (Allemagne), qui se sont achevés jeudi 26 juin, n’ont pas dérogé à la règle. Nombre de pays ont certes alerté sur le franchissement inéluctable du seuil dangereux de 1,5 °C de réchauffement climatique, et appelé à reconnecter ces discussions fonctionnant en vase clos au « monde réel ». Mais ils ont quitté la cité rhénane sur quelques timides avancées et de nombreuses déceptions.

Cette intersession avait pour but de préparer le terrain pour la 30e conférence mondiale sur le climat (COP30), qui se tiendra en novembre à Belem (Brésil). Aucune décision politique n’était attendue, puisque les ministres n’étaient pas présents. Mais les délégués des 196 pays ne sont pas parvenus à progresser sur tous les points à l’ordre du jour de ces négociations très techniques. « Ils ont quand même essayé d’adopter des brouillons de textes pour préserver un processus multilatéral très fragile, analyse Anabella Rosemberg, conseillère au Climate Action Network International, qui rassemble 1 900 ONG. L’absence des Etats-Unis [qui ont engagé leur retrait de l’accord de Paris] a facilité certains accords, même si elle pèse sur l’ambition des pays développés. »

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