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Dans une des éditions de J’attends un enfant, de Laurence Pernoud, c’est elle que l’on voit, bébé, dans une couveuse. C’est elle, aussi, le nouveau-né qui illustre le réflexe de la marche dans ce best-seller écrit par sa grand-mère, dont la première édition date de 1956. Près d’une quarantaine d’années plus tard, Clémence Pernoud, 38 ans, est en photo de couverture de la nouvelle édition de J’élève mon enfant, sa fille Cléo dans les bras. Elle cosigne avec sa grand-mère, décédée en 2009, la nouvelle édition des deux bibles de la maternité : J’attends un enfant et J’élève mon enfant (Albin Michel, respectivement 440 pages et 488 pages, 29,90 euros chacun, numérique 20 euros chacun). Clémence Pernoud vit à Nice avec son compagnon et Cléo, leur fille de 2 ans.

La première fois que vous vous êtes sentie mère ?

Ma mère est décédée en 2015, mon père en 2020. On n’avait pas encore prévu d’avoir d’enfant avec mon compagnon, mais je crois que j’ai senti à ce moment-là que ma famille, il fallait que je la fasse moi-même. Je me suis sentie mère pour la première fois quand j’ai été enceinte de notre premier enfant et que j’ai appris que c’était une fille. J’ai pensé à ma mère et j’ai senti renaître ce lien qui m’était si cher. Malheureusement, notre première fille est décédée après avoir été avec nous quelques heures. Cela a été une épreuve atroce. Je me suis sentie mère orpheline.

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