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L’AVIS DU « MONDE » – ON PEUT ÉVITER

Antony Cordier était revenu en mai à la Quinzaine des cinéastes cannoise, vingt ans après Douches froides (2005), un premier long-métrage remarqué par sa façon d’examiner les rapports de classes sur le plan sexuel entre trois adolescents. À ses débuts, il explore un cinéma d’auteur sensuel, attiré par les corps (Happy Few, 2010), puis bifurque vers la comédie (Gaspard va au mariage, 2017) et passe quelques années dans le champ de la série (OVNI(s), 2020, Irrésistibles, 2023). Classe moyenne, son quatrième long-métrage, revient à la question sociale, cette fois sous l’angle inédit la satire, et dans un style de comédie plus clinquant, avec casting cinq étoiles, musique électro, lumières d’été et couleurs flashy.

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Mehdi (Sami Outalbali), jeune diplômé en droit, passe l’été auprès de sa belle-famille, les Trousselard, de la haute bourgeoisie parisienne, dans leur grande propriété du Sud de la France. Il y a le père, Philippe (Laurent Laffitte), pédant avocat féru de locutions latines, la mère, Laurence (Élodie Bouchez, une fidèle des films de Cordier), ancienne gloire des écrans, et leur fille Garance (Noée Abita), apprentie comédienne. À quelque pas, réside une autre famille, symétrique version prolo, les Azizi (Ramzy Bédia, Laure Calamy et Mahia Zrouki), gardiens du domaine, payés au noir depuis des années. A force de petites vexations et d’humiliations larvées, un conflit éclate entre les deux maisons, et au milieu Mehdi qui s’interpose pour jouer les négociateurs.

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