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Cinq mille fonctionnaires de police ont gagné ces derniers jours la région parisienne, dans le cadre des opérations de sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris (JOP). Venu notamment de casernes de CRS et de commissariats de Meurthe-et-Moselle, de Charente, de Dordogne, des Landes, du Var et des Bouches-du-Rhône, ce premier contingent est appelé à monter en puissance et à fournir la plus grande part des effectifs qui assureront la sécurité de la cérémonie d’ouverture, toujours annoncée – en dépit des incertitudes liées à la situation politique du pays – pour le vendredi 26 juillet.

Plus de la moitié de ces policiers – 2 700 environ – sont des CRS, spécialisés dans le maintien de l’ordre, mais aussi des patrouilles nautiques et même des unités de montagne, employées au décrochage de banderoles. Les premiers renforts des gendarmes territoriaux, eux, arriveront à compter du 15 juillet.

Lundi 8 et mardi 9 juillet, les élèves de la 270promotion des gardiens de la paix gagneront à leur tour la région parisienne, avant d’être rejoints par d’autres issus des promotions suivantes, encore en formation, qui accompliront leur stage obligatoire à l’occasion des JOP – une option que la gendarmerie n’a pas retenue, a fait savoir, mercredi 3 juillet, Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, au cours de la réunion hebdomadaire consacrée aux aspects sécuritaires de l’organisation des Jeux olympiques, au ministère de l’intérieur. Ces jeunes fonctionnaires seront affectés quasi exclusivement au « jalonnement » des épreuves sur route, qui consomment beaucoup d’effectifs.

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Une fois sur place, ces effectifs sont organisés en « compagnies de marche » de soixante-quinze fonctionnaires commandés par trois officiers ; un commissaire dirige quatre compagnies. Pour faire face à un regain d’activité judiciaire, 420 officiers de police judiciaire sont également attendus en renfort. Les policiers effectueront des rotations de quinze à vingt et un jours en « régime forcé », soit cinq jours de travail pour une durée horaire quotidienne de douze heures et huit minutes et une journée de repos. « L’intensité de cet engagement est notre souci principal, avance Jérôme Moisant, secrétaire général adjoint du syndicat Un1té. Certains vont être confrontés à des grosses séquences de travail répétées jusqu’à quatre fois d’affilée parfois. Le service de certains nuiteux [les policiers travaillant la nuit] s’étale de 18 heures à 8 heures, sachant que certains seront logés à une heure trente de route. Ils seront de retour dans leur logement à 9 h 30, pour en repartir à 16 h 30. »

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