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Histoires Web vendredi, mars 21
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Dans le secteur de la culture, seule l’édition a réussi à tirer son épingle du jeu pendant la crise liée au Covid-19. Les librairies sont restées moins longtemps fermées que les cinémas, théâtres, musées et salles de concert. Sans compter les annulations en cascade de tous les festivals.

Le ministre de l’économie d’alors, Bruno Le Maire, avait tendu la main aux libraires dès le 19 mars 2020, en leur proposant de faire partie de la liste des commerces de première nécessité. Mais le Syndicat de la librairie française avait décliné l’offre, parce que le personnel n’était pas suffisamment équipé de masques et de gel hydroalcoolique. Seule une poignée de libraires avait lancé du click and collect, permettant à leurs clients de commander des livres et de venir les chercher en magasin. Ce système avait déchiré la profession : si certains souhaitaient limiter la chute de leur chiffre d’affaires, les tenants du tout-sanitaire préféraient mettre leur personnel au chômage.

Lors du deuxième confinement, le click and collect s’est généralisé et a été adopté par la moitié des libraires indépendants. Il a fallu attendre l’annonce du troisième confinement pour que les librairies soient enfin considérées comme des « commerces de première nécessité ».

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