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Histoires Web vendredi, mars 21
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Quand Patrick Goas a racheté un camping dans le Gers, en mars 2020, il se doutait que la partie n’allait pas être facile. Le site, au bord d’un lac, offrait de belles promesses, mais il était aussi très isolé : loin du littoral et de la montagne, dans un territoire peu connu des vacanciers. Pis, en cette année de pandémie de Covid-19, le tourisme était à l’aube du pire coup d’arrêt de son histoire. Mais après les restrictions de déplacement, les années qui ont suivi ce traumatisme furent associées à un puissant désir de vacances, alimenté, en outre, par l’argent mis de côté pendant les confinements. L’avion paraissait trop incertain, la campagne et les montagnes semblaient alors le moyen le plus sûr d’éviter la promiscuité et d’échapper à l’oppression des villes contaminées.

Ce créneau du plein air, c’était celui du camping de Patrick Goas, qui a tout misé sur la montée en gamme : cabanes en bois, cours de yoga, spa, activités pour les enfants… « Après la pandémie, les gens avaient envie d’espace, de nature : ça nous a propulsés », explique-t-il. Cinq ans plus tard, le Whaka Lodge est, selon son fondateur, « très rentable », grâce à des prix élevés et un taux d’occupation supérieur de 20 % à la moyenne des campings du Gers. Les vacanciers – essentiellement des familles avec jeunes enfants, mais aussi des cadres en séminaire – viennent de Bordeaux, Toulouse, Paris, ou encore des Pays-Bas. « On l’a fait dans le Gers, mais le concept se duplique dans des tas d’endroits en France », explique Patrick Goas.

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