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Chris Pavlovski est en colère. Depuis quelques jours, le milliardaire canadien mène une charge virulente contre le Brésil, dont la Cour suprême a ordonné, le 21 février, la suspension de Rumble, la plateforme d’hébergement de vidéos qu’il a fondée en 2013. Celle-ci refuse d’appliquer des injonctions de la justice brésilienne, concernant notamment le bannissement du journaliste conservateur brésilien Allan dos Santos, résidant aux Etats-Unis mais visé par une enquête dans son pays d’origine pour avoir, entre autres griefs, propagé des fausses informations. « Rendez-vous au tribunal », a finalement lancé Chris Pavlovski à l’intention du juge à l’origine de la décision, avant d’entamer aux côtés de l’entreprise Trump Media, qui édite le réseau social Truth Social lancé par le président, une procédure judiciaire aux Etats-Unis le 25 février, une juge américaine a estimé que Rumble n’avait pas à se conformer à l’ordonnance brésilienne.

Homme d’affaires peu connu du grand public – on cherchera en vain son âge en ligne –, Chris Pavlovski n’a même pas, à cette heure, sa propre fiche Wikipédia. Il a pourtant fait parler de lui à plusieurs reprises ces derniers mois. En août, au moment de l’arrestation en France du fondateur de Telegram, Pavel Durov, il avait ainsi affirmé sur X avoir fui l’Europe et dénoncé dans un tweet adressé à Emmanuel Macron une attaque contre la liberté d’expression.

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