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L’épidémie de chikungunya qui sévit à La Réunion peut-elle être importée en France métropolitaine ? Alors que le nombre de consultations et de passages aux urgences pour chikungunya sont en baisse pour la troisième semaine consécutive sur l’île de l’océan Indien, les cas importés en métropole sont très nombreux.

Le début d’année est « marqué par un risque particulièrement accru d’importation et de circulation du virus du chikungunya en métropole en raison des épidémies en cours sur les territoires de La Réunion et de Mayotte, précise le ministère de la santé dans un communiqué publié jeudi 15 mai. Cette situation fait craindre la mise en place d’une circulation autochtone de ces maladies dans les prochaines semaines. »

Depuis janvier, Santé publique France (SPF) a déjà comptabilisé plus de 900 cas importés de chikungunya, c’est-à-dire des personnes qui ont été contaminées dans ces territoires ultramarins de l’océan Indien et qui ont été diagnostiquées à leur retour dans l’Hexagone – contre seulement 34 cas en 2024. Or, « avec l’arrivée d’une météo propice à l’activité du moustique vecteur, la période actuelle en France hexagonale est considérée comme la période à risque de transmission locale », souligne SPF dans le bulletin hebdomadaire publié mercredi. « Cet été, le nombre de cas risque d’exploser », avertit de son côté Anna-Bella Failloux, cheffe de l’unité arbovirus et insectes vecteurs de l’Institut Pasteur, à Paris.

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