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Shelly Masi est primatologue au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris. Dans Queen Kong (Albin Michel, 288 pages, 21,90 euros, numérique 14,99 euros), cette spécialiste des gorilles dévoile le surprenant pouvoir des femelles.

La dominance « naturelle » des mâles sur les femelles dans le monde des primates est de plus en plus remise en question. Mais les gorilles restent les machos de la forêt. Pourquoi ?

D’abord parce qu’ils en possèdent toutes les caractéristiques. Si vous prenez les trois principaux facteurs mis en avant dans une étude coordonnée par Elise Huchard, de l’université de Montpellier, et publiée en juillet dans la revue PNAS, ils font un carton plein. Ce sont les plus terrestres des singes, sans doute du fait de leur taille, par opposition aux espèces arboricoles. Ensuite, ils sont polygames – on a, du reste, longtemps parlé de « harem » pour décrire les rapports entre le mâle et ses femelles. Enfin, ils présentent un dimorphisme sexuel sans équivalent : jusqu’à 180 kilos pour le mâle dominant, le dos argenté ; autour de 80 kilos pour les femelles.

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