Un gros millier de participants sont attendus au siège, installé depuis dix-huit mois dans le quartier historique du Marais, à Paris : Ledger, licorne française du secteur des cryptoactifs, se prépare depuis des semaines pour sa conférence annuelle, jeudi 23 octobre, marquée par le lancement de son dernier produit en date, le Nano Gen5.
Ce petit boîtier de la taille d’une carte de crédit, doté d’un écran incurvé et surtout d’un processeur sécurisé développé avec STMicroelectronics, n’est pas un wallet (« portefeuille » en anglais), aujourd’hui vendu à plus de 8 millions d’exemplaires, mais un signer (« signataire »). Si l’appellation diffère, la fonction reste inchangée : permettre à son propriétaire de prouver son identité pour accéder à ses cryptoactifs et effectuer des transactions.
Le nouveau Nano, « plus sexy », selon Pascal Gauthier, directeur général de Ledger, s’accompagne du lancement de services supplémentaires pour adapter l’offre de Ledger à la triple évolution récente, mais rapide, que connaît le secteur des « cryptos » : son essor, l’adoption par les entreprises et le développement de nouveaux usages tels que le staking, le prêt de cryptoactifs générant un rendement, ou les produits dérivés sur cryptoactifs. Le tout pour un marché qui pèse désormais plus de 3 600 milliards de dollars (3 100 milliards d’euros).
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