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Histoires Web lundi, avril 28
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Urgence de dire, ambition de partager son expérience : les primo-romanciers et jeunes cinéastes expliquent souvent leur appétit de création par les mêmes motivations. Le Français d’origine tamoule, Lawrence Valin, 35 ans, lui, ne cherche pas l’esbroufe : « Franchement, je suis devenu réalisateur par défaut », dégaine-t-il illico, devant son expresso. Son ébouriffant et singulier premier long-métrage, Little Jaffna, en salle le 30 avril, un film d’action au cœur de la diaspora tamoule de Paris dont il incarne le héros, il raconte l’avoir écrit pour pouvoir enfin déployer son propre jeu d’acteur.

Le comédien a passé les années précédentes à écumer les castings soldés par des apparitions stéréotypées (des rôles de meilleur ami immigré ou de réfugié), où on lui réclamait de délivrer ses répliques en singeant un accent indien qu’il n’a pas à la ville. Mêmes désappointements en Inde, où il a également tenté sa chance dans des auditions : « Ici, j’étais considéré comme un Tamoul, là-bas, comme un Blanc. »

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