« Pour moi, parler avec GPT-3, c’était comme parler à un lycéen. Avec GPT-4, ça ressemblait davantage à une conversation avec un étudiant. Avec GPT-5, c’est la première fois que j’ai l’impression de parler à un expert. » C’est ainsi que Sam Altman, le PDG d’OpenAI, a présenté la nouvelle version du logiciel de traitement du langage sur lequel s’appuie le robot conversationnel ChatGPT.
Lancé jeudi 7 août et accessible à tous les utilisateurs du chatbot, GPT-5 se veut, sans surprise, plus fiable et plus rapide, y compris pour les questions les plus complexes. « J’ai essayé de revenir à GPT-4, et c’était assez pénible », a affirmé Sam Altman, la veille, à la presse. « Cette version est nettement supérieure. C’est un peu comme quand l’iPhone est passé à l’écran Retina : quand j’ai réutilisé un vieux modèle avec ses gros pixels, je me suis dit : “Je n’arrive pas à croire à quel point c’était médiocre.” »
Cette version, assure l’entreprise californienne, produirait moins d’erreurs et d’« hallucinations ». GPT-4 inventait souvent des réponses de toutes pièces quand il ne disposait pas d’informations suffisantes, mais GPT-5 « a été entraîné pour être honnête », a souligné, lors de cette présentation, Alex Beutel, qui dirige les recherches sur la sécurité. Le modèle est désormais censé être capable de signifier ses limites à l’utilisateur. Il serait aussi meilleur pour produire du code informatique : OpenAI a montré comment, à partir d’une consigne décrivant un projet de site Web contenant un quiz et un minijeu, le logiciel avait produit 600 lignes de code en quelques secondes, et permis de visualiser et de tester le résultat.
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