Ce samedi 7 juin, le festival We Love Green aurait presque pu se rebaptiser We Love Lime Green, tant la foule envahissant le cadre forestier du bois de Vincennes à Paris multipliait les références (des chaussures à la teinte des cheveux) à la couleur « citron vert » (lime en anglais) de la désormais iconique pochette de Brat, sixième album de l’Anglaise Charli XCX, sorti il y a un an jour pour jour. Devenue en douze mois un phénomène culturel et commercial, la « sale gosse » était l’incontestable star de la deuxième journée de l’événement qui se termine dimanche 8 juin.
Comme souvent, ce festival précurseur, depuis 2010, des rassemblements écoresponsables, toujours à l’affût de l’avant-garde pop et des musiques urbaines, a eu le nez creux. « Nous avons signé pour sa venue, au moment de la sortie de Brat », explique Emmanuel de Buretel, patron de la maison de disques Because Music, coproducteur de We Love Green. « A l’époque, son cachet était abordable, il le serait beaucoup moins aujourd’hui », précise-t-il, en se félicitant de cette exclusivité française.
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