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« Une bouffée d’air frais. » Voilà à quoi Alexandra (les personnes citées par un prénom ont requis l’anonymat), 30 ans, compare sa diète d’hommes. Longtemps utilisatrice assidue des applications de rencontre, cette avocate se dit aujourd’hui en « dating burn-out ». « Je tombais toujours dans le même traquenard. Avec, d’abord, l’espoir né d’une rencontre. Puis des désillusions cuisantes, lorsque mes partenaires reléguaient au placard leur pro-féminisme de façade, une fois notre couple officialisé. Alors j’en ai eu marre », déroule-t-elle.

Concrètement, la Marseillaise a rejoint le mouvement Boy Sober (« sobre des garçons »), comme d’autres entrent en désintoxication. L’idée de cette tendance, popularisée en 2024 par l’humoriste américaine Hope Woodard par le biais de TikTok ? « S’offrir le cadeau d’un recentrage sur soi-même, en fermant la porte aux mecs. Ambiance sevrage », image-t-elle dans un rire communicatif. Avant de dresser le bilan de son célibat choisi : « J’ai enfin l’espace pour me focaliser sur le professionnel. Car ma vie n’orbite plus autour d’hommes qui nous méprisent, au mieux. Et nous haïssent de plus en plus, au pire. » Une affirmation sans équivoque, corroborée par le rapport annuel du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, publié en janvier, qui faisait état d’une « polarisation sociale ». A savoir : la tendance croissante des femmes à embrasser le féminisme. Tandis que les hommes, eux, inclinent vers des postures sexistes.

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