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Histoires Web lundi, janvier 20
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Ce fut l’une de ces nuits où l’on n’arrive pas à trouver le sommeil. Dans le froid, la promiscuité, mais surtout la tension des derniers instants : « On espérait ne pas être tué au dernier moment. C’est à chaque fois pareil juste avant les cessez-le-feu, c’est toujours plus violent parce que l’armée israélienne essaie de faire pression sur le Hamas », explique Areej Herzallah, une mère de famille âgée de 40 ans, jointe au téléphone, dimanche 19 janvier.

Retrouver le live | En direct, cessez-le-feu dans la bande de Gaza : 90 prisonniers palestiniens libérés après la libération de trois otages israéliennes

Près de la tente d’Areej Herzallah, à Al-Qarara, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où la famille a trouvé refuge depuis plus d’un an, les tirs ont résonné toute la nuit, jusqu’au matin : « Coups de feu, bombardements, roquettes… On était tous ensemble, à se tenir les uns les autres… Et quand 8 h 30 est arrivé, le début officiel du cessez-le-feu, on s’est réjouis, en pensant que c’était fini ! Mais non. Les combats se sont poursuivis, encore. » Avançant des « raisons techniques », le Hamas n’a pas fourni à temps les noms des trois otages qui devaient être livrés dans la journée. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a alors déclaré que le cessez-le-feu ne commencerait qu’à la réception de la liste.

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