Cessez-le-feu à Gaza : l’attente des familles d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens à deux jours des premières libérations

Comme après le 7 octobre 2023, les petites bouilles rousses d’Ariel et Kfir Bibas ont refait leur apparition à la une des médias israéliens. Vendredi 17 janvier, à deux jours des premières libérations d’otages, prévues dimanche par l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, approuvé dans la soirée par le gouvernement israélien, ces enfants très jeunes – ils avaient huit mois et demi et 4 ans lorsqu’ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz, avec leurs parents – figurent en tête de la liste réunissant les trente-trois personnes susceptibles d’être élargies durant la première des trois phases de l’accord ; au total, 94 otages sont encore retenus dans l’enclave palestinienne, dont trente-quatre déclarés morts par l’armée israélienne.

En Israël et ailleurs, le sort de ces bambins avait cristallisé la compassion en 2023, surtout après la diffusion d’une vidéo montrant leur mère les serrant contre elle dans une couverture, lors du kidnapping. Mais personne n’ose se réjouir de leur réapparition dans les médias, tant les incertitudes qui entourent la mise en place de l’accord sont encore importantes.

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