Ce qu’il ne fallait pas rater de l’actualité ce week-end : trois otages israéliens libérés, Macron s’exprime avant le sommet de l’IA, les pays baltes connectés au réseau électrique européen…

Cinquième échange samedi d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens, l’armée israélienne se retire d’un important couloir de circulation à Gaza

Samedi, trois otages israéliens, le visage émacié, très éprouvés physiquement, ont été libérés lors d’une nouvelle mise en scène orchestrée par le Hamas. Cette libération a eu lieu en échange de 183 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Ohad Ben Ami, un Israélo-Allemand de 56 ans, se trouve en état de « détresse nutritionnelle », tandis que l’état de santé de Or Levy, 34 ans, et Eli Sharabi, 52 ans, est « mauvais » après 491 jours de captivité, ont annoncé les hôpitaux où les trois hommes ont été admis. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dénoncé des « images choquantes » qui « ne resteront pas sans réponse ». Il a une nouvelle fois promis « d’éliminer » le Hamas et de ramener en Israël les otages toujours retenus à Gaza. Le Hamas a de son côté dénoncé ce qu’il a qualifié de « meurtre à petit feu » des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, après l’hospitalisation de sept d’entre eux tout juste libérés.

M. Nétanyahou a également annoncé l’envoi de négociateurs au Qatar, le principal pays médiateur dans le conflit, pour discuter de la suite du cessez-le-feu. Un responsable politique du Hamas, Bassem Naïm, avait de son côté affirmé samedi à l’Agence France-Presse (AFP) qu’Israël mettait « en danger » le cessez-le-feu et que celui-ci « pourrait s’effondrer ».

L’armée israélienne a par ailleurs achevé dimanche son retrait du corridor de Netzarim, qui coupe en deux la bande de Gaza, permettant la libre circulation entre le nord et le sud du territoire, dans le cadre du fragile accord de trêve avec le Hamas. Dès l’annonce du retrait israélien, d’interminables files de voitures, de camions et de carrioles surchargées de bagages se sont formées dans les deux sens, au milieu d’un paysage de ruines.

IA : Emmanuel Macron détaille sa stratégie et appelle au « patriotisme économique »

Le président Emmanuel Macron était attendu dimanche soir à la télévision pour affirmer la place de la France sur la carte mondiale de l’intelligence artificielle, à la veille du sommet parisien sur cette technologie qui réunit dirigeants politiques et chefs d’entreprise.

Le chef de l’Etat doit s’exprimer à 20 h 30 sur France 2 pour évoquer sa stratégie en matière d’IA, qui a fait irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT, le robot conversationnel du groupe américain OpenAI.

Avec l’IA, « on peut faire de très grandes choses : changer la santé, l’énergie, la vie dans notre société », a affirmé le président dans une vidéo publiée dimanche sur les réseaux sociaux, dans laquelle figurent plusieurs séquences parodiques où son visage a été implanté. « La France et l’Europe doivent être au cœur de cette révolution pour saisir toutes leurs chances et pour pousser aussi les principes qui sont les nôtres, ce en quoi nous croyons. C’est le but de ce Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris », a-t-il ajouté.

Après avoir rompu leurs liens avec le réseau russe, les pays baltes achèvent leur intégration au réseau électrique de l’UE

Les pays baltes ont achevé dimanche 9 février leur intégration au réseau électrique européen, après avoir rompu leurs liens avec le réseau russe. « Nous coupons les derniers liens avec la Russie. Nous sommes enfin libérés des menaces et du chantage. C’est un jour historique ! », s’est félicitée la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur X.

Anciens Etats soviétiques, la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie, aujourd’hui membres de l’Union européenne et de l’OTAN, s’efforcent de procéder à ce changement depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en 2022. Fervents partisans de l’Ukraine, ils redoutaient de faire l’objet d’un chantage de la Russie par le biais de l’approvisionnement en électricité.

Une collégienne de 11 ans retrouvée morte dans un bois en Essonne, l’autopsie révèle qu’elle a été poignardée à plusieurs reprises

Le corps sans vie de Louise, une collégienne de 11 ans disparue vendredi après les cours, a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi dans un bois de la commune de Longjumeau (Essonne), limitrophe d’Epinay-sur-Orge, où elle résidait et était scolarisée.

L’autopsie révèle la présence de « très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les parties vitales », selon le procureur de la République d’Evry, Grégoire Dulin. Ce dernier précise qu’« à ce stade aucun élément ne permet d’affirmer que des violences sexuelles ont été commises ».

Dimanche, les recherches se poursuivaient, mobilisant plus de 120 fonctionnaires de la police nationale « pour procéder à une fouille minutieuse du bois des Templiers ». L’objectif des fouilles est « la recherche de tout élément potentiellement laissé par l’auteur », a déclaré à l’Agence France-Presse une source proche du dossier.

Une enquête pour meurtre sur mineur, « confiée à la direction de la criminalité organisée et spécialisée des Yvelines (DCOS 78) en cosaisine avec la direction nationale de la police judiciaire », a été ouverte par le parquet d’Evry. Un couple âgé d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue dans la journée, mais il a été relâché sans poursuite à ce stade, a fait savoir le parquet.

Angleterre-France : les Bleus s’inclinent sur le fil, d’un petit point, face au XV de la Rose

Les Bleus ont dit adieu au Grand Chelem dès la deuxième journée du Tournoi des six nations samedi. Souvent dominateurs à Twickenham, ils ont été battus dans l’ultime minute autant par une Angleterre courageuse que par leur insigne maladresse ballon en mains (26-25).

Très largement vainqueurs du pays de Galles en ouverture du tournoi la semaine passée (43-0), les Bleus se prenaient à rêver d’enchaîner une deuxième victoire d’affilée à Twickenham après leur triomphe historique de 2023 (53-10), une série inédite depuis 1983.

Il n’en a rien été : maladroits face à des Anglais qui ne les avaient plus battus depuis 2021, les Bleus ont laissé échapper une victoire qui leur a tendu les bras avant d’être crucifiés sur un essai tardif transformé d’Elliot Daly (à la 79^e minute). Les ballons tombés et les occasions ratées françaises contrastent avec l’implacable réalisme d’un XV de la Rose qui a pris les points quasiment à chacune de ses visites dans le camp français.

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