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C’est une décision très attendue pour l’avenir politique de Marine Le Pen. Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre son jugement, lundi 31 mars, dans le procès des assistants parlementaires du Front national (FN, devenu Rassemblement national, RN) au Parlement européen.

Poursuivie pour des faits de « détournement de fonds publics » et de « complicité de détournement de fonds publics », la cheffe des députés RN encourt une peine de cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et une amende de 300 000 euros, si l’on s’en tient aux réquisitions du parquet. Elle risque aussi une peine de cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire qui pourrait l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2027. « C’est ma mort politique qui est réclamée », avait réagi l’intéressée, en novembre 2024.

Soupçons d’assistants fictifs au Parlement européen

L’accusation reproche d’abord à la triple candidate à l’élection présidentielle d’avoir embauché, lorsqu’elle était eurodéputée (2004-2017), quatre assistants fictifs, qui auraient en réalité travaillé pour le FN. Les assistants rémunérés par le Parlement européen auraient effectué des tâches liées à la gestion du parti plutôt qu’un travail en lien avec l’activité parlementaire européenne, comme cela est normalement requis pour ces collaborateurs.

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