
C’est, à bien des niveaux, une première : un ou des pirates informatiques sont parvenus à accéder à plusieurs fichiers de police confidentiels. Tour d’horizon des principales questions qui se posent.
Qu’est-ce qui a été piraté ?
On l’ignore encore avec précision, mais le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, a confirmé, mercredi 17 décembre, que « quelques dizaines de fiches » au moins, provenant de fichiers de police confidentiels, avaient été extraites des serveurs du ministère par des pirates. Au moins deux fichiers de police importants sont concernés : le traitement d’antécédents judiciaires (TAJ), qui contient environ 17 millions de fiches sur les auteurs et victimes de délits ou de crimes ; et le très sensible fichier des personnes recherchées (FPR).
« Je reste prudent. On continue à investiguer », a dit M. Nuñez, qui n’a pas exclu la possibilité que des volumes de données plus importants aient pu être dérobés. « Il n’y a pas eu extraction de millions de données. A ma connaissance, c’est faux, mais je reste très prudent sur le niveau des compromissions. »
Le piratage a été revendiqué au nom d’un groupe cybercriminel connu, ShinyHunters, sans qu’il soit possible d’authentifier cette revendication ; M. Nuñez assure n’avoir reçu aucune demande de rançon.
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