Catherine Deneuve : « On me disait rêveuse, mais c’était mélancolique »

Dans Yokai, le monde des esprits, du réalisateur singapourien Eric Khoo, en salle mercredi 26 février, Catherine Deneuve incarne une chanteuse célèbre venue au Japon pour un ultime concert. Un film où il est question de fantômes. L’actrice, âgée de 81 ans, revient sur ce nouveau rôle qui la confronte à sa propre mortalité.

Après « Marcello mio », de Christophe Honoré, en 2024, où votre fille, Chiara Mastroianni, imitait son père et dans lequel vous jouiez également, vous voilà à nouveau confrontée à des fantômes du passé. Comment vivez-vous avec les vôtres ?

Je ne suis pas du tout quelqu’un de nostalgique. Je suis beaucoup dans le présent ou le futur proche. Je peux être très mélancolique, ça oui, mais les fantômes, ce n’est pas ma philosophie. On est sur un train qui marche pas trop vite, pas trop lentement non plus, mais sur un train. Après, quand on sera à la gare…

Entretenez-vous un rapport plutôt angoissé ou apaisé avec l’idée de la mort ?

Sans doute pas apaisé, non. Ça, vraiment pas. Quand on est de ma génération, ce n’est pas qu’on est obligé d’y penser, mais ça se rapporte toujours à vous. C’est comme ça. En tout cas, ce n’est pas du tout quelque chose que je regarde avec tranquillité.

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