Après sa victoire face à l’Américain Tommy Paul en quarts de finale des Internationaux de France, le 3 juin, Carlos Alcaraz avait présenté ses excuses au public du court Philippe-Chatrier. L’Espagnol n’avait mis qu’une heure et trente-quatre minutes pour venir à bout de son adversaire, pourtant tête de série numéro 12 (6-0, 6-1, 6-4). « Je sais que vous auriez aimé voir un peu plus de tennis et je dois demander pardon, mais j’ai un travail à faire », lançait-il alors. Ledit travail ? Rallier la finale de Roland-Garros et soulever la coupe des Mousquetaires, pour la deuxième fois de rang, après son sacre en 2024.
La première partie du contrat a été remplie, vendredi 6 juin, après l’abandon de Lorenzo Musetti dans le quatrième set de la demi-finale après deux heures et huit minutes de jeu (4-6, 7-6, 6-0, 2-0). Le début de match fut intense, la bataille physique si rude que l’Italien, gêné à la cuisse, n’a pas résisté. Carlos Alcaraz le reconnaissait lui aussi : « les deux premières manches ont été vraiment difficiles. Lorenzo a joué un très bon tennis. Quand j’ai gagné la deuxième manche, j’étais soulagé du résultat. »
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