« C’est intéressant la façon dont vous voulez me faire entrer dans une case. Ne sommes-nous pas tous plusieurs choses à la fois ? Les journalistes nous ramènent toujours à : “Vous avez fait ceci et maintenant pourtant vous faites cela… ” Et pourquoi pas ? La vie suit une dynamique qui dépend des rencontres, des interactions. Je ne me suis jamais personnellement définie comme une chose unique et simple. C’est de là que naît la liberté de créer. » Hayley Atwell a un débit de mitraillette, et dans l’iris de ses yeux noirs brille une lueur d’amusement. Actrice shakespearienne dans le West End londonien, elle est à Hollywood une abonnée des films Marvel, alias Peggy Carter au côté de Captain America. Et, aujourd’hui, la nouvelle complice-amoureuse d’Ethan Hunt/Tom Cruise dans le dernier opus de la saga Mission : Impossible. The Final Reckoning.
Un pied de chaque côté de l’Atlantique. L’accent pointu de Ladbroke Grove, le quartier multiculturel et branché de Londres où elle a grandi. L’assurance débonnaire de Kansas City où elle passait ses vacances chez son père. Et ce sourire désarmant (calme-toi, Ethan Hunt !). Elle n’a pas 2 ans lorsque ses parents se séparent. Son père, photographe aux origines amérindiennes, est un peu chaman sur les bords, sa mère est tout ce qu’il y a de britannique, new age éclairée. « Mes parents aspiraient à me montrer la diversité du monde. Ils m’ont toujours poussée à poursuivre mes rêves, mes buts, mes passions. Petite, j’adorais jouer la comédie mais j’étais très timide, pas le genre à me mettre en avant, du coup j’ai d’abord étudié la philosophie et la théologie avant de faire ce que j’ai toujours su que je ferais : travailler dans les arts, faire du théâtre. »
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