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Moins de huit minutes pour dérober un butin estimé à 88 millions d’euros, sous les yeux du monde entier. Dix jours après l’insensé casse du Louvre, le vol de huit joyaux de la couronne de France en plein jour, dimanche 19 octobre, au sein du musée le plus visité au monde, deux hommes ont été mis en examen pour « vol en bande organisée » et pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ». Ils ont été placés en détention provisoire, a précisé le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée de Paris, mercredi 29 octobre dans la soirée.
« Tous deux ont partiellement reconnu leur participation aux faits » lors de leur garde à vue, a déclaré la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, lors d’une conférence de presse, organisée plus tôt dans l’après-midi. Les bijoux, comme au moins deux autres membres du commando, restent introuvables.
Le premier suspect, un Algérien de 34 ans vivant en France depuis 2010, a été interpellé, samedi 25 octobre à 20 heures à l’aéroport de Roissy – Charles-de-Gaulles, alors qu’il s’apprêtait à quitter la France pour son pays, sans billet retour. L’ADN de cet homme, connu pour des faits de délinquance routière et un vol, a été retrouvé sur l’un des scooters qui a servi aux voleurs dans leur fuite.
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