La gourmandise des Français creuse le déficit commercial du pays. En mai, le solde des échanges agroalimentaires français a viré au rouge vif. Il a atteint un déficit de 432 millions d’euros, au plus haut depuis vingt-cinq ans, selon les données publiées, mercredi 16 juillet, par le ministère de l’agriculture. Un an plus tôt, en mai 2024, il était légèrement excédentaire à hauteur de 11 millions d’euros. En cause : les importations de cacao et de produits chocolatés, qui ont plombé la balance commerciale.
Il ne s’agit pas d’en déduire que les Français ont été pris d’une boulimie de confiserie. L’explosion du cours de la poudre brune, marquée par un quasi-doublement depuis plus d’un an, sur fond de manque d’approvisionnement, explique, dans une grande mesure, l’alourdissement de la facture. De même, l’envolée tout aussi spéculative du cours du café pèse sur les bilans. Résultat, les achats de cacao et de café en tant que produits bruts ont lesté le déficit de la balance commerciale de près de 100 millions d’euros supplémentaires en mai, portant le montant total à 259 millions.
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