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Promis, juré, la France va désormais tenir ses promesses en matière de finances publiques. Après deux années consécutives de violent dérapage du déficit budgétaire par rapport aux prévisions officielles, le gouvernement Bayrou présente, lundi 3 mars, un « plan d’action » destiné à « améliorer le pilotage des finances publiques » et « rétablir leur crédibilité ». Une façon de « montrer par des actes notre volonté de tenir nos objectifs », qui consistent à ramener le déficit public de 6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024 à 5,4 % en 2025, puis à moins de 3 % en 2029, affirme-t-on au ministère de l’économie et des finances.
Il n’est pas sûr, cependant, que ce plan suffise à redonner confiance aux investisseurs ni aux agences, comme S&P, qui, le 28 février, a ouvert la possibilité d’abaisser dans les prochains mois la note accordée à la dette du pays. Le gouvernement a, en effet, rejeté les projets les plus ambitieux qui étaient sur la table. Son plan se limite à quelques mesures pour rendre un peu plus transparente la fabrication des prévisions, y associer davantage les parlementaires, affiner certaines estimations, et réagir plus vite en cas d’accident, mais sans changement radical à ce stade.
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