La messe du budget est loin d’être dite. Vendredi 24 octobre, les dirigeants du Parti socialiste (PS) ont de nouveau fait planer la menace d’une motion de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu. Le coup de semonce est d’abord venu du président des députés PS, Boris Vallaud. « Le compte n’y est pas. La justice fiscale n’est pas au rendez-vous », a-t-il prévenu dans Le Parisien. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a renchéri : « S’il n’y [avait] pas d’évolution sensible d’ici lundi (…), ce serait terminé. »
Si les socialistes brandissent de nouveau la censure, c’est que la gauche a subi, ces derniers jours, plusieurs revers lors de l’examen en commission du volet recettes du projet de loi de finances 2026. « Les macronistes ont quarante-huit heures pour dire les concessions qu’ils sont prêts à nous accorder », tonne le député PS de l’Eure, Philippe Brun. Alors que les débats ont commencé vendredi dans l’Hémicycle, le PS tient à rappeler qu’aucun accord de non-censure n’a été passé avec le gouvernement, et que le seul engagement sur la suspension de la réforme des retraites ne saurait être suffisant à leurs yeux.
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