La rectification n’a pas tardé, dimanche 13 avril. Le ministre de l’économie et des finances, Eric Lombard, vient d’exposer sur BFM-TV, à la mi-journée, son souhait que la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR) appliquée en 2025 soit « pérenne ». Ce dispositif, introduit dans le budget 2025, fixe un taux minimal d’imposition de 20 % pour les personnes dont les revenus sont supérieurs à 250 000 euros pour un célibataire, et à 500 000 euros pour un couple sans enfant. Initialement présentée comme temporaire, cette contribution devrait être reconduite dans le budget 2026, préconise le patron de Bercy.
Alors que le gouvernement demande « beaucoup d’effort à toutes et à tous », « ce signal de solidarité me semble nécessaire », martèle Eric Lombard, souhaitant « soit maintenir cette contribution, soit l’améliorer ». Elle « toucherait quelques dizaines de milliers de contribuables », chiffre-t-il, tout en précisant qu’il ne s’agit « pas du tout d’un retour à l’ISF » (impôt sur la fortune), supprimé en 2017.
Ce même dimanche cependant, le cabinet du ministre corrige sensiblement les propos de M. Lombard en fin d’après-midi. Il ne s’agit pas de reconduire une hausse d’impôts pour les plus aisés, mais de se doter d’un « outil de lutte contre les optimisations fiscales », précise le communiqué de presse.
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