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Histoires Web mercredi, juillet 16
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François Bayrou avait décidé que la présentation de ses orientations budgétaires serait son « moment de vérité ». Après des semaines d’un suspense savamment entretenu, le premier ministre, l’air grave, a enfin levé le voile, mardi 15 juillet, sur les mesures qu’il propose pour en finir avec la « malédiction » de la dette. Jouant les équilibristes entre les « lignes rouges » de ses alliés, et s’efforçant de ne pas rebuter d’emblée la gauche de gouvernement.

Aidé d’un prompteur pour la fluidité du propos, François Bayrou a dressé, devant un parterre de ministres, de parlementaires, de hauts fonctionnaires et de journalistes, un tableau volontairement alarmiste des finances publiques du pays. « A chaque seconde, la dette de la France augmente de 5 000 euros (…). Nous avons le devoir de prendre nos responsabilités, car c’est la dernière station avant la falaise », a-t-il alerté.

« Le surendettement », qui oblige à « emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires », « est une malédiction qui n’a pas d’issue », a encore mis en garde le locataire de Matignon, évoquant, pour préparer les esprits à un effort inhabituel, la Grèce des années 2015-2019 qui, surendettée, « a dû consentir des sacrifices immenses », comme « baisser de 30 % les retraites et de 15 % le salaire des fonctionnaires ».

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