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Après huit ans à l’Elysée, Emmanuel Macron arrive encore à surprendre Les Républicains (LR). « La situation est bloquée, il va falloir qu’il soit très créatif », s’avançait lundi, en fin d’après-midi, un conseiller du parti. Quelques minutes plus tard, le président de la République chargeait son premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, « de mener d’ultimes discussions avec les forces politiques pour la stabilité du pays ». « A ce stade, ce n’est plus de la politique, c’est du Feydeau ! », moque Julien Aubert, vice-président de LR.
Entre LR et Matignon, les portes claquent depuis dimanche soir et les papiers du divorce sont prêts à être envoyés pour signatures. Bruno Le Maire peut bien promettre de renoncer à son poste de ministre des armées… démissionnaire, la droite joue l’indignation.
« C’est comme dans un couple, la confiance est rompue et le retrait de Bruno Le Maire n’y change rien », assure la sénatrice (LR) de Paris Agnès Evren, sur BFM-TV. Au point de manquer de politesse ? Bruno Retailleau, le président de LR, aurait décliné l’invitation de Sébastien Lecornu de le rencontrer à Matignon, mardi matin, pour cause de matinale, assure Le Parisien.
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