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Bruno Retailleau a dépeint, jeudi 4 septembre, Jean-Luc Mélenchon en « ingénieur en chef » des « esthètes de la violence qui provoquent, insultent et menacent à tour de bras », en appelant les préfets à « redoubler de vigilance » dans les jours à venir pour éviter « un déchaînement des tensions et des provocations », selon des participants cités par l’Agence France-Presse.

Le ministre de l’intérieur, qui s’adressait aux préfets réunis en séminaire, a expliqué que « l’Etat [devait] être prêt à tout » alors que « certains s’emploient à transformer » le « climat d’appréhension en climat d’insurrection ».

Evoquant le vote de confiance sollicité par le premier ministre, François Bayrou, le 8 septembre, et le mouvement Bloquons tout, le 10 septembre, M. Retailleau a appelé les préfets à « éviter que l’enchaînement périlleux des séquences conduise à un déchaînement de tensions et de provocations ».

« Des révolutionnaires aux petits pieds rêvent de grands soirs et, pour parvenir à leurs fins, ils utilisent les pires moyens », a-t-il poursuivi, en qualifiant M. Mélenchon de « leader maximo des “insoumis” ».

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« La République, c’est vous, pas lui »

Le 22 août, lors de l’université d’été de La France insoumise (LFI) à Châteauneuf-sur-Isère, dans la Drôme, Jean-Luc Mélenchon s’en était pris aux préfets qui portent plainte contre des députés dénonçant des violences policières présumées. « Le devoir du préfet est de servir et d’obéir à la loi (…) Nous vous mettrons en prison avant que vous nous y mettiez », avait-il averti. L’Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l’intérieur (ACPHFMI) a annoncé, mardi, porter plainte contre le leader de La France insoumise pour « menaces ».

Les propos de M. Mélenchon « sont une honte absolue », a estimé le ministre de l’intérieur et président du parti Les Républicains (LR), pour qui il y a là « une inversion totale des valeurs ».

« Voilà un homme qui a été ministre de la République (…) qui promet la prison, non pas aux délinquants et aux violents (…), non pas aux haineux de l’antisémitisme et de l’islamisme (…), mais la prison pour ceux qui combattent la violence ».

« La République, c’est vous, pas lui », a-t-il ajouté, détournant une réplique devenue célèbre de Jean-Luc Mélenchon qui, s’emportant contre une perquisition du siège de LFI en octobre 2018, avait lancé « La République, c’est moi ! ».

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Le Monde avec AFP

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