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Histoires Web lundi, mai 12
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Inlassable défenseuse de la cause animale, Brigitte Bardot a lancé, lundi 12 mai, un appel à Emmanuel Macron pour l’abolition de la chasse à courre et lui a fait parvenir un sonotone… pour se faire entendre. « Je pars en guerre. Je veux l’abolition de la chasse à courre. C’est une horreur (…). Il faut absolument que le gouvernement français accepte de m’offrir, après cinquante ans de demande sans réponse, au moins cette victoire », affirme l’ancienne star de cinéma, dans un entretien à la chaîne BFM-TV, dont un extrait a été diffusé lundi matin.

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Brigitte Bardot, qui a fait ses adieux au cinéma il y a plus de cinquante ans, ne s’était plus exprimée devant une caméra depuis onze ans.

L’ancien mythe du cinéma français raconte qu’elle a eu l’idée d’envoyer des prothèses auditives aux responsables politiques. « La Fondation Brigitte Bardot vous offre le moyen d’entendre ses demandes », est-il écrit sur la boîte. « Il faut mettre les rieurs de mon côté », a défendu Brigitte Bardot, dont l’interview, tournée dans sa maison de Saint-Tropez, est diffusée en entier lundi à 21 heures. Celle qui a fêté ses 90 ans à l’automne, affirme qu’il s’agit de son « dernier combat ».

Dix mille pratiquants en France

La chasse à courre, pratique jadis appréciée des rois de France, consiste à faire poursuivre un animal sauvage par une meute de chiens. Elle compte environ 10 000 pratiquants en France, où ses partisans défendent une tradition vieille de plus de six cents ans.

Dans une lettre ouverte au président de la République, au chef du gouvernement, François Bayrou, et aux parlementaires, transmise à l’Agence France-Presse (AFP), elle dénonce une « pratique sauvage et inhumaine », et rappelle que la France « reste [avec l’Irlande] le dernier pays européen à [l’]autoriser encore ». « Il n’est jamais trop tard pour bien faire », dit-elle encore à l’adresse du chef de l’Etat, qu’elle avait rencontré en 2018 et dont elle déplore qu’il n’ait « rien fait » non plus pour « abolir l’hippophagie » (la consommation de viande de cheval), comme elle le réclame également depuis longtemps.

Depuis 2018, elle dit n’avoir pas eu de contact avec le président Macron et se dit déçue : « Y a pas que moi. On est un bataillon de déçus. » Il y a deux ans, elle lui avait fait parvenir une lettre dans laquelle elle « l’engueulai[t] » pour son inaction contre la souffrance animale.

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Le Monde avec AFP

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