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Le président bolivien, Luis Arce, a renoncé, mardi 13 mai, à se présenter de nouveau à l’élection présidentielle du 17 août, après avoir été choisi il y a quelques semaines comme candidat par son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS).

Le mandat du chef d’Etat élu en 2020 a été marqué par une grave crise économique sur fond de pénuries, qui ont provoqué des manifestations et réduit pratiquement à néant ses chances d’être réélu. Un sondage publié à la fin de mars par la société de conseil Captura donnait 1 % seulement d’intentions de vote à l’économiste de formation, âgé de 61 ans.

« Aujourd’hui, j’annonce au peuple bolivien, avec une fermeté absolue, ma décision de renoncer à ma candidature à la réélection présidentielle », a-t-il déclaré dans un message diffusé sur la chaîne officielle Bolivia TV.

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« Je propose (…) l’union la plus large de la gauche, des organisations sociales et du peuple en général autour d’un programme pour aller de l’avant, en resserrant les rangs autour du candidat qui a le plus de chances de vaincre les pilleurs de la Bolivie », a-t-il ajouté.

Adversaire politique d’Evo Morales

L’actuel président a été ministre de l’économie pendant la majeure partie du gouvernement d’Evo Morales, qui est aujourd’hui son principal adversaire politique. Malgré son inéligibilité confirmée par la Cour constitutionnelle et des poursuites pour « traite » présumée de mineure, M. Morales espère revenir dans la course à la présidentielle.

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Selon le parquet, il aurait entretenu en 2015 une relation avec une adolescente de 15 ans, de laquelle une fille serait née un an plus tard, avec le consentement des parents en échange d’avantages. L’ancien dirigeant de gauche (2006-2019) et ex-leader syndical a toujours rejeté ces accusations et fait valoir qu’une enquête pour les mêmes faits avait été classée sans suite en 2020.

Le président du Sénat, Andronico Rodriguez, considéré jusqu’à récemment comme l’un des plus proches alliés de l’ex-président Morales, a lui aussi annoncé sa candidature.

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Le Monde avec AFP

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