En mars, à l’ouverture de l’exposition « Corps et âmes » à la Bourse de commerce à Paris, deux peintures inattendues retenaient l’attention. Par leur taille : 2,40 mètres de haut, 3 de long. Par ce qu’elles montrent : sous des cieux roses ou outremer, des plages aux mêmes couleurs, près d’une eau d’un bleu à peine moins intense. Marchent ou s’allongent baigneuses et baigneurs aux corps d’un bleu plus clair, vêtus d’un slip dont le blanc pur tranche avec la couleur de leur peau.
L’auteur de ces œuvres est le peintre ghanéen Gideon Appah, dont c’est là la première apparition à Paris. La deuxième a lieu pour quelques jours à l’initiative de la Gallery 1957, qui est installée à Accra et à Londres, et présente, dans un lieu éphémère situé au 5-7, rue Bailly (3e arrondissement), « Beyong the Shadows ».
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