L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS
C’est probablement la plus mauvaise idée cinématographique de ce début d’année. On la doit au réalisateur australien Michael Gracey, que l’on découvre sous la plume de certains confrères comme un « cinéaste visionnaire » et qui signe ce biopic du chanteur anglais Robbie Williams sous les traits d’un chimpanzé. Il est vrai que Gracey, déjà auteur, en 2017, d’un biopic assez peu convaincant de Phineas Taylor Barnum (The Greatest Showman, 2017), présente manifestement un goût pour le cirque.
En tout état de cause, pour qui ne serait pas familier de la carrière du chanteur anglais, ce qui est le cas aux Etats-Unis, où le film peine à trouver son public, le film raconte l’histoire d’un petit garçon du nord de l’Angleterre issu d’un milieu modeste, qui ne se fait pas une très haute idée de lui-même et voue à son père – personnage singulier, mythomane et amoureux fou du music-hall, qui l’a abandonné à la garde de sa mère – un profond sentiment d’admiration.
Il vous reste 70.48% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.