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Après dix jours de projections et de festivités, la Berlinale a tiré le rideau sur sa 75e édition, samedi 22 février au soir sur la scène du Berlinale Palast, avec une cérémonie de remise des prix d’une sobriété exemplaire. Le jury, présidé par le cinéaste américain Todd Haynes et chargé d’arbitrer entre 19 longs-métrages, a décerné la récompense suprême, l’Ours d’or, à Drømmer Dreams (Sex Love) pour son titre international – du Norvégien Dag Johan Haugerud, cinéaste romancier à la formation de bibliothécaire. L’annonce a surpris, tant le film, montré tardivement, a tout du long fait figure d’outsider au sein de la compétition.

Dernier volet d’une « Trilogie d’Oslo » sur la sexualité et le désir entamée en 2024, ce teen-movie acidulé traite d’un amour élève-enseignant, à travers l’attirance qu’éprouve une lycéenne d’Oslo pour une nouvelle professeure. Raconté au style indirect, jouant avec une voix off omniprésente, le film infiltre les pensées frémissantes de son héroïne, mais aussi, par écarts, les débats qui animent sa mère et sa grand-mère à son égard. L’écriture, irrésistible, est à la fois la forme et le sujet de Drømmer, mais elle tend à supplanter la mise en scène, réduite à une fonction illustrative, produisant une image trop lisse de la cristallisation adolescente.

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