Dix morts dans les frappes israéliennes sur Beyrouth dimanche, selon un dernier bilan communiqué par le ministère de la santé libanais
Dix personnes ont péri dimanche dans deux frappes israéliennes sur le cœur de Beyrouth, qui ont tué notamment le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif, et quatre autres membres de son équipe média, selon un bilan définitif du ministère de la santé.
« Le raid de l’ennemi israélien sur Ras Al-Nabaa à Beyrouth a fait sept morts, dont une femme et seize blessés », a rapporté le ministère lundi. Mohammad Afif a été tué dans ce bombardement qui a eu lieu dans la journée de dimanche, a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) une source de la sécurité, le Hezbollah annonçant ensuite sa mort avec quatre membres de son équipe média.
Membre du Hezbollah depuis le début des années 1980, Afif faisait partie du cercle rapproché de l’ancien chef du mouvement, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, le 27 septembre. L’armée israélienne a confirmé dimanche avoir tué Mohammad Afif, présenté comme le « chef de la propagande » du mouvement pro-iranien.
Un second bombardement israélien a eu lieu dimanche soir, sur le quartier commerçant de Mar Elias, faisant trois morts et vingt-neuf blessés, selon le ministère de la santé. Cette frappe a touché un magasin d’appareils électroniques et une voiture, a précisé à l’AFP une source de la sécurité s’exprimant sous couvert d’anonymat.