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L’artiste turc Bedri Baykam expose à la galerie Schwab, à Paris, une œuvre considérée comme néo-expressionniste, qui peut dérouter tant elle paraît kitsch. A 68 ans, il ose à peu près tout, jusqu’à des travaux qui utilisent comme support des feuilles lenticulaires, lesquelles provoquent un effet 3D et cinétique des plus bizarres.
C’est à l’image de l’homme, qui a eu plusieurs vies : wonder boy multifacette, il dit avoir fait ses premières expositions à l’âge de 6 ans, a participé, dans les années 1970, au championnat turc de tennis, publié, hors catalogues d’exposition, 32 livres, dont la moitié concerne la politique de la Turquie au XXe siècle, mais aussi Monkeys’ Right to Paint, en 1994 (Literatür, en anglais, non traduit), qui est un plaidoyer pour un regard sur l’art non européanocentré.
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