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« Dure semaine ? », s’enquiert-on, alors qu’on retrouve, fin avril, la journaliste américaine Bari Weiss, fondatrice du nouveau média The Free Press. « Pourquoi ? Que s’est-il passé ? », demande-t-elle sincèrement. Le 23 avril, la journaliste interviewait le secrétaire d’Etat Marco Rubio, qui lui avait réservé une annonce de taille : la fermeture de 132 bureaux de l’appareil diplomatique américain, dont ceux créés pour promouvoir les droits de l’homme, lutter contre l’extrémisme et prévenir les crimes de guerre.

Trois jours après, un confrère publiait un texte sur le réseau Substack, pour critiquer sa faiblesse journalistique face à Rubio. Quelques jours plus tôt, un autre journaliste avait sorti un article titré « The Free Press passe du côté obscur ». Le New York Magazine dénonçait cette même semaine, le 19 avril, la « banqueroute intellectuelle » des discours « anti-woke », dont Bari Weiss est une des voix les plus importantes dans le milieu médiatique américain.

Une semaine comme une autre pour elle, dont la capacité à provoquer l’ire de ses collègues journalistes libéraux (au sens américain du terme, c’est-à-dire de gauche) est égale au mépris qu’éprouvent les trumpistes à l’égard de ceux qu’ils englobent sous le nom de « wokistes ». Elle-même se situe dans une sorte de centre inexistant aux Etats-Unis : Bari Weiss a voté pour le républicain Mitt Romney en 2012, pour Hillary Clinton en 2016. Et en 2024 ? On ne le saura pas. Ce non-alignement lui vaut bien des ennemis. Mais les polémiques successives dont elle fait l’objet, Bari Weiss n’en a cure : « Tout ça n’est plus dans mon radar », assure-t-elle.

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