Plus de trois ans après son départ, l’ex-directeur de la communication (2017-2022) du Paris Saint-Germain (PSG), Jean-Martial Ribes, 58 ans, est toujours au cœur de l’actualité judiciaire du club parisien. Longtemps chargé de « développer l’image » mondiale du PSG, il est l’un des personnages centraux de l’affaire dite des « barbouzeries », ce dossier d’espionnage à tiroirs autour du PSG et de son président, Nasser Al-Khelaïfi, dit « NAK ».
Mis en examen en décembre 2023 pour notamment « corruption » et « trafic d’influence », le communicant n’a été entendu par le juge d’instruction Vincent Lemonier qu’en juin et septembre, selon des documents judiciaires dont Le Monde a pris connaissance.
Le magistrat soupçonne l’ex-homme de « confiance » et compagnon de voyages de « NAK », aujourd’hui à la tête « d’une petite structure de conseil », d’avoir entre autres offert des « avantages » et cadeaux, notamment des places au Parc des Princes, à de nombreuses personnes. D’une part, à plusieurs policiers afin de glaner notamment des « informations issues de fichiers de police, de préfecture ou de procédures judiciaires en cours ». De l’autre, à l’ex-député macroniste (2017-2022) de Paris Hugues Renson, lui aussi mis en examen pour « trafic d’influence par une personne investie d’un mandat électif public », et à une ancienne collaboratrice de l’Elysée, afin d’obtenir « divers services et décisions favorables ».
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