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« Aucune démocratie n’est condamnée à cohabiter avec une mafia qui la gangrène. » La procureure Isabelle Candau a appelé à « sonner le glas » de « l’emprise mafieuse » que ce clan exerce sur la Corse depuis des décennies, mercredi 30 avril, lors du procès de la bande criminelle du Petit Bar. 24 membres, affiliés ou obligés, sont jugés depuis le 24 février par le tribunal correctionnel de Marseille.

Les lourdes condamnations requises pour des infractions de blanchiment en bande organisée, d’extorsion et d’association de malfaiteurs, se veulent « à la hauteur de ce clan mafieux qui brasse des millions ». Quatorze ans de prison et une amende de deux millions d’euros ont ainsi été réclamés contre Jacques Santoni, le « chef du clan » qui ne s’est pas présenté devant le tribunal. Son avocate avait invoqué une rééducation prescrite après un acte de radiologie interventionnelle à l’épaule le jour de l’ouverture du procès. « Monsieur Jacques », celui qu’on embrasse sur le front tel un parrain, « se sent au-dessus des lois, au-dessus de ses juges et se croit intouchable » a déploré Mme Candau, qui a requis un mandat d’arrêt contre lui.

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