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L’annonce a pris la forme d’une simple phrase, prononcée lors de la conférence de presse de rentrée de la ministre de l’éducation nationale, le 27 août. « S’agissant du contrôle continu, je souhaite qu’il soit repensé pour diminuer la pression sur les élèves et l’anxiété, tout en reflétant plus fidèlement leur niveau », a fait savoir Elisabeth Borne, ajoutant que toutes les notes de première et terminale n’auraient, dès cette année, plus vocation à compter dans le contrôle continu du baccalauréat général et technologique et dans les dossiers Parcoursup. Demande a été faite dans la foulée aux établissements de mettre à jour leur « projet d’évaluation », censé établir depuis 2021 dans chaque lycée des critères communs d’évaluation du contrôle continu, pour y spécifier « quelles [notes] seront prises en compte ».

Au sein des lycées, cette décision inopinée de la ministre – désormais démissionnaire après la chute, lundi 8 septembre, du gouvernement Bayrou – a pris toutes les équipes de court, à trois jours de la rentrée scolaire du 1er septembre. « L’enjeu de l’évaluation au lycée mérite de vraies discussions et réflexion pédagogiques, pas une mesure qui relève d’une sorte de délire bureaucratique », fustige Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, premier syndicat des enseignants du secondaire. « Ça a été annoncé brutalement et sans concertation, lors d’une rentrée qui devait pourtant être celle de la stabilité », s’insurge aussi Olivier Beaufrère, secrétaire national éducation et pédagogie SNDPEN-UNSA, majoritaire chez les chefs d’établissement.

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