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Histoires Web mardi, mars 4
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Voilà un véhicule bien étrange. Il est parti en 2009, il parcourt 1 600 kilomètres chaque semaine et, pourtant, on a l’impression qu’il ne bouge pas. Le robot-taxi de Google, développé par sa filiale Waymo, semble un horizon qui s’éloigne à mesure que l’on s’en approche. Sundar Pichai, le grand patron d’Alphabet, la maison mère de Google, a tenté de dissiper cette impression sur le réseau X, jeudi 27 février : en deux ans, dit-il, le nombre de courses payantes est passé de 10 000 à 200 000 par semaine. Ce chiffre a même doublé entre août 2024 et février 2025.

On peut donc déjà prendre, et payer, un taxi Google sans chauffeur à San Francisco, Los Angeles, ou Phoenix. Cette année, une dizaine de villes, comme Austin, Atlanta, Miami, Las Vegas, devraient proposer le service, d’abord pour une période de test avec conducteur, puis en version autonome. La lenteur extrême du démarrage contraste avec l’explosion des logiciels d’intelligence artificielle, qui ont déjà conquis, en deux ans, des centaines de millions d’utilisateurs.

General Motors est sorti de la course

Car une voiture autonome n’est pas un simple ordinateur sur roue. Elle pose un défi considérable, celui de la sécurité. Comme dans l’aérien, les accidents ne sont pas si nombreux, 90 % de moins qu’avec un conducteur, selon l’historique de Google. Mais, quand ils surviennent, ils font la une des journaux. Et c’est la catastrophe. Comme en octobre 2023, quand un piéton a été happé par un robot-taxi Cruise, à San Francisco, puis traîné sur plusieurs mètres. La victime a échappé à la mort, mais pas la filiale de General Motors. Licence retirée, démission du PDG de Cruise et abandon du programme après 10 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros) d’investissement.

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