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« Trois chansons très tristes et huit plus joyeuses. » Voilà comment Justin Vernon évoque son quatrième album, Sable, fable, dans le communiqué publié par sa maison de disques. Le mot « joyeux » peut paraître inhabituel, venant de l’auteur, compositeur et interprète américain connu sous l’alias Bon Iver (à prononcer en français). Celui qui nous avait habitués à chanter au bord du gouffre sur son premier album, For Emma, Forever Ago (2008), semble éprouver le besoin de se frotter à la lumière sur ce nouveau disque.
Depuis For Emma, Forever Ago, écoulé à 1,5 million d’exemplaires, Bon Iver s’est imposé comme chef de file d’une scène indie-folk, aux côtés de Grizzly Bear, Midlake ou encore Fleet Foxes. L’histoire est connue. Son baptême du feu résulte d’une sévère dépression alors que Justin Vernon vient de se séparer de sa petite amie et de son groupe DeYarmond Edison ; double coup du sort, il se remet parallèlement d’une mononucléose et d’une pneumonie.
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