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En créant Parcours privé, en décembre 2023, la Fédération nationale de l’enseignement privé (FNEP) avait pour objectif de combler un manque : « Il n’y avait pas de vitrine pour présenter la totalité de l’offre éducative du secteur privé en France, rappelle son président, Patrick Roux, à l’occasion d’une conférence de presse, le 6 mars. La vision était par ailleurs très limitée aux métropoles, alors que 50 % de la population vit dans des villes petites [ou] moyennes et à la campagne. Ici, l’offre couvre tout le territoire. »

En un an, le nombre de formations présentes sur Parcours privé a plus que doublé, avec un total de 6 200 propositions. Les enseignements sont délivrés par des « marques écoles » – l’appellation de ces structures commerciales qui, ne délivrant pas de diplômes nationaux, ne peuvent pas être désignées comme des écoles et à ce titre doivent rester en dehors de la plateforme Parcoursup. Le public ciblé est celui des lycéens qui ne se projettent pas à l’université ou d’étudiants ayant connu un premier échec et qui cherchent désormais une formation strictement professionnalisante.

La plateforme propose une mise en relation entre un potentiel candidat et une formation après une recherche multicritère (domaine de formation, niveau d’entrée et niveau de sortie ou encore situation géographique). « Dans un deuxième ou troisième temps, on pourrait faire passer des tests d’orientation » aux utilisateurs, projette M. Roux, à la tête de plusieurs établissements à Toulouse (commerce, communication, prothèses dentaires…). En 2024, la FNEP a enregistré 11 000 interactions et 5 700 demandes de contacts. Elle précise que 64 % des utilisateurs de Parcours privé avaient déjà une idée de la formation recherchée et que le site les a « sécurisés » dans leur projet.

Lire aussi (2024) | Article réservé à nos abonnés Parcours privé, la plate-forme qui veut baliser le terrain de l’offre de formation hors Parcoursup

Culture du secret

Parcours privé « s’impose comme un acteur clé de l’orientation post-bac », salue la FNEP, mais n’a aucune visée lucrative, assure au Monde son initiateur. « La plateforme n’est pas un outil commercial pour augmenter le nombre d’étudiants de nos écoles, mais pour montrer l’offre avec cohérence et transparence », soutient Patrick Roux qui, interrogé sur les effectifs des établissements, affirme ne pas disposer de statistiques.

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