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Le poulet est sur le gril. L’apparition, vendredi 16 mai, d’un foyer de grippe aviaire au Brésil, premier pays exportateur de volaille au monde, a fait monter la température d’un cran. D’autant qu’en Pologne, autre grand pays de basse-cour, le virus hautement pathogène décime les cheptels depuis plusieurs mois déjà. Et que la situation n’est guère plus mirobolante aux Etats-Unis, où la chasse aux œufs est devenue un sport national.

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Résultat, les tensions sont fortes sur le marché mondial de la volaille. Même s’il est encore trop tôt pour évaluer l’impact de l’arrivée de la grippe aviaire sur le territoire brésilien. La Chine et l’Europe ont fermé leurs portes aux importations en provenance de ce pays, contrairement aux Etats-Unis et à l’Arabie saoudite. Il n’empêche, les crises de grippe aviaire successives enfièvrent les enchères et le prix du poulet se remplume.

Au point d’aboutir à une situation inédite. « Depuis douze mois, le prix du poulet importé est au même niveau que celui produit en France, alors qu’historiquement il y avait un écart de 15 % à 20 % [en défaveur du poulet français] », constate Philippe Gélin, directeur général de LDC, leader français de la volaille, dont le siège est implanté à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe).

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