Ni Daniel Craig ni Pierce Brosnan ni Sean Connery… Le jeu vidéo 007 First Light, prévu pour 2026, présente un James Bond au visage inédit. « Nous voulions un univers indépendant des films et façonner un personnage différent », explique au Monde Jonathan Lacaille, directeur de franchise du studio danois IO Interactive (IOI).
Loin du cliché du héros hollywoodien, ce Bond arbore une allure juvénile, une silhouette fine et une coupe de cheveux passe-partout. Son visage n’a pas été modelé sur celui d’un acteur, même s’il présente une légère ressemblance avec son doubleur, l’Irlandais Patrick Gibson (Dexter. Les origines).
Seule une cicatrice sur sa joue droite rompt son côté presque trop lisse – un détail puisé dans les romans de Ian Fleming. « Ce n’est pas un homme beau au sens classique du terme, mais il possède ce quelque chose d’indéfinissable. Un petit je-ne-sais-quoi qui fait la différence », observe Rasmus Poulsen, également responsable de la franchise chez IOI.
Un jeu vidéo James Bond qui ne s’appuie pas sur l’univers cinématographique de la licence ? Presque une anomalie. Sur la trentaine de jeux labellisés « 007 » sortis depuis les années 1980, seule une poignée ne reprend ni un titre ni un acteur de la saga : Shaken but Not Stirred (1982), récit interactif non officiel ; Operation Stealth (1990), production française maquillée en 007 uniquement pour séduire l’Amérique ; James Bond 007 (1998) sur Game Boy ; et Agent Under Fire (2001) sur PlayStation 2. Des curiosités rapidement oubliées.
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