Jul cite souvent Johnny Hallyday dans ses chansons, et ce samedi 26 avril, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), il l’a tout simplement imité en reprenant une de ses cascades devant un Stade de France, plein à craquer, chauffé à blanc par DJ Clam.
Comme son illustre prédécesseur, le 5 septembre 1998, Jul est arrivé à son concert par le toit de l’enceinte, descendant sur la pelouse en rappel et en claquettes-chaussettes. Sur l’air d’un chant corse, l’île d’où est originaire son père, entouré de deux porte-drapeaux, l’un arborant l’emblème de la Corse, l’autre le logo de son label D’or et de Platine, celui qui aime se faire appeler « l’Ovni » a ensuite rejoint à pied une scène centrale bien visible des 80 000 spectateurs. Ces derniers ont alors chanté en chœur son premier morceau, Wesh Alors.
Jul, c’est l’idole des jeunes d’aujourd’hui. Peu importe sa dégaine, peu importe sa timidité, ils l’adorent, copient sa coupe de cheveux peroxydée, reprennent ses expressions, portent ses survêtements prêts du corps. Lui, qui a grandi avec son public, leur rend bien.
Tout au long du concert, Julien Mari de son vrai nom, 35 ans, ne se lance pas dans de longs discours mais répète à l’envi : « Merci la team, je suis très très content. » Il peut : les billets de ce Stade de France se sont vendus en quelques minutes, tout comme ceux de ses deux Velodrome à Marseille, les 23 et 24 mai prochains, poussant le rappeur à trouver des solutions de dernière minute pour empêcher les arnaques de prospérer. La veille, il annonçait sur X la possibilité de regarder le concert en streaming en prenant un billet de 10 euros sur son site.
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