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Histoires Web mercredi, août 13
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L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

La journée commence à l’auberge Fujiya, isolée au cœur des montagnes de Kibune, un petit village près de Kyoto, prisé des touristes pour son décor de conte de fées traversé par une rivière enchanteresse. Comme chaque jour, gérants et employés s’activent pour répondre au moindre besoin des clients. Mais très vite, un sentiment de déjà-vu s’installe et inquiète : Mikoto, employée de l’auberge, a la sensation de répéter les mêmes gestes, de prononcer les mêmes phrases – et elle n’est pas la seule. Alors que la panique monte face à ce temps coincé comme un disque rayé, Mikoto s’adapte et s’organise, partant au chevet des clients désorientés.

Genre à part entière du cinéma de science-fiction, le paradoxe temporel a son modèle canonique : Un jour sans fin (1993), d’Harold Ramis, où la même journée infernale se rejoue indéfiniment. Dans En boucle, de Junta Yamaguchi, ce principe est radicalisé jusqu’à l’absurde, pour se réduire en minutes, au terme desquelles la séquence repart à son point de départ. Deux minutes, autrement dit, le temps de rien. Le réalisateur japonais avait déjà exploré ce dispositif dans Beyond the Infinite Two Minutes (2020), inédit en France, mais couronné dans de nombreux festivals.

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