Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, janvier 8
Bulletin

Donald Trump tente de faire place nette judiciairement avant son retour officiel au pouvoir. Le futur président demande au ministère de la justice de l’administration sortante de Joe Biden de s’opposer à la publication du rapport du procureur spécial Jack Smith concernant deux procédures pénales fédérales le visant.

Le procureur spécial a recommandé et obtenu fin novembre l’arrêt des poursuites fédérales contre Donald Trump pour tentatives illégales d’inverser les résultats de l’élection de 2020, et pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Après consultations, le ministère de la justice a conclu que sa politique depuis le scandale du Watergate en 1973, consistant à ne pas poursuivre un président en exercice, « s’applique à cette situation » inédite, avait-il expliqué.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jack Smith, le procureur spécial, bête noire de Donald Trump

« Un rapport mensonger », selon Donald Trump

Il prévoit en revanche de finaliser cette semaine un rapport confidentiel à l’intention du ministre de la justice, Merrick Garland, sur son instruction de ces deux dossiers, a confirmé mardi Jack Smith dans des documents judiciaires. « Le ministre de la justice décidera si une partie du rapport doit être rendue publique », déclare-t-il, précisant qu’une telle publication n’interviendrait au plus tôt que le 10 janvier.

Donald Trump a accusé, mardi, Jack Smith de vouloir « rédiger un rapport, probablement juste avant que je prenne mes fonctions », le 20 janvier. « Pourquoi aurait-il le droit d’écrire un rapport mensonger ? », a-t-il lancé lors d’une conférence de presse, agonissant d’injures le procureur spécial, une cible privilégiée de ses attaques, lui reprochant d’avoir conduit « une enquête mensongère » contre un opposant à Joe Biden.

Auparavant les avocats de Donald Trump, dans un courrier électronique à M. Garland lundi, ont exigé qu’il mette immédiatement fin à la mission de Jack Smith et bloque la publication de son rapport « illégal et de mauvaise foi ». Invoquant notamment la nécessité d’une transition apaisée et de la préservation de la présomption d’innocence, ils affirment avoir eu accès à une version préliminaire du rapport final entre le 3 et le 6 janvier.

Lire aussi | Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, que deviennent les poursuites judiciaires qui le visaient ?

Le Monde avec AFP

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.